La hausse de taux est devenue aujourd’hui inévitable à court terme suite à la hausse franche et rapide du taux des OAT 10 ans (Obligation Assimilable au Trésor, un taux qui sert de référence notamment aux taux des crédits immobiliers) , par conséquent la hausse devient inévitable en 2017.
Même si cette hausse des taux se confirme actuellement dans les barèmes de taux de certaines banques pour le mois de décembre et que ce début de hausse paraît brutal de prime abord, il n’en reste pas moins vrai que ce n’est pour l’instant qu’un rebond dans une tendance qui a été baissière depuis plus de 40 ans et qu’avec les monticules de dettes accumulées par les états et les économies en général un hausse d’envergure ferait déraper les déficits et enclencherait la spirale d’une crise monétaire de grande envergure ce dont les autorités monétaires craignent avant tout et contre laquelle elles emploieront tous les moyens à leur disposition jusqu’à votre appauvrissement. En revanche ce qui est plus probable c’est que nous assistions à la fin ou à une pause de la baisse des taux telle que nous l’avons vécu.
Certains ne manqueront pas d’évoquer l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis pour expliquer cette hausse, ou le Brexit ou le potentiel résultat du référendum en Italie, les explications des experts ne manqueront pas. Plus sérieusement, cette hausse des taux était dans les tuyaux bien avant ces évènements, les potentiels évènements déclencheurs ne sont que des prétextes ou un argument donné par le système bancaire pour relever enfin ses taux de crédit immobilier.
Il faut ajouter à cela le fait que la baisse des taux depuis six mois a été excessive au regard de l’évolution des paramètres économiques, ce qui pourrait éventuellement expliquer cette hausse brutale.
Si on regarde les graphiques il apparait qu’un potentiel de hausse de 1% en valeur absolue est probable à court/moyen terme en prenant comme référence l’OAT 10 ans, pas de quoi infléchir la tendance actuelle de l’économie. En revanche cela pourrait peser sur les indices boursiers qui sont vus comme des indicateurs de santé de l’économie et aussi sur les déficits budgétaires car avec l’accroissement des dettes tout effet sur les taux d’intérêt devient de plus en plus important pour les budgets des états, ce qui veut dire plus d’impôts et autres prélèvements pour compenser l’effet hausse de taux.
Concernant les crédits à court terme pour les particuliers ils ne sont pas impactés par cette hausse de taux qui ne concerne que les taux long. Nous avons d’ailleurs observé des belles baissent de taux pour le crédit à la consommation ou le crédit voiture, moto et tout autres crédits affectés.
DNR